A 14 ans, Becky vient de recevoir une greffe de coeur. L’adolescente qui était alors très malade peut enfin revivre. Mais après un long séjour hospitalier, Becky n’a pas envie de retourner au lycée. Sur place, bien qu’elle retrouve ses amies d’antan, elle subit quotidiennement les moqueries d’autres camarades. Et cela ne va pas aller en mieux lorsque ces derniers vont apprendre que la jeune fille a des visions depuis son opération. Renfermée sur elle-même, Becky va partir en quête d’informations sur son donneur. Et si toutes ces pensées, toutes ces réactions qui ne lui ressembleraient pas provenaient de son cœur ? Et si la personne qui a fait don de ses organes était quelqu’un de mauvais ?

Dans le cadre de mon partenariat avec les éditions Fleurus, j’ai souhaité lire « Mon coeur battant » de Laura Summers, qui m’a tout de suite interpellée. La question du don d’organes est actuelle, ce qui confère au roman une certaine pertinence. Becky est une adolescente qui va vivre une grave épreuve : quelqu’un va devoir mourir pour qu’elle puisse recevoir un nouveau coeur, pour qu’elle puisse vivre à nouveau comme une jeune de son âge.

Cette première épreuve passée, Becky va devoir se faire à sa nouvelle cicatrice, qui s’avère assez imposante. A cela s’ajoutent les moqueries et les farces de ses camarades de classe qui ne sont vraiment pas tendres avec elle. Et comme si cela ne suffisait pas, l’adolescente va avoir d’étranges visions, de lieux et de personnes qui lui étaient alors complètement inconnus jusque là. Le changement s’opère même dans son caractère, ce qui va remettre totalement en question l’adolescente.

Le côté fantastique donne un peu de piment à « Mon coeur battant ». L’histoire de Laura Summers a beau faire plus de 300 pages, elle s’engloutit en quelques heures à peine. Non seulement les chapitres sont courts, mais en plus la police est assez grosse, ce qui fait que les pages défilent toutes seules. Je vous recommande chaudement ce roman ado, que n’importe quel adulte peut lire. Personnellement, je m’en fiche totalement si l’héroïne est une adolescente, du moment que j’arrive à m’imaginer à sa place. Et ce fut le cas.