Tous nos jours parfaits

Tous nos jours parfaits

Violet et Finch, deux adolescents qui fréquentent le même lycée, se retrouvent un jour en haut du clocher, au bord du vide, bien décidés à se suicider. Finch n’en est pas à sa première tentative. Jugé par ses camarades comme le fêlé de l’établissement, il souffre de troubles bipolaire. Violet quant à elle, a perdu sa soeur dans un accident de la route neuf mois plus tôt, et a du mal, beaucoup de mal à ne se pas sentir coupable de sa mort. Bizarrement, ces deux jeunes gens vont se sauver mutuellement, mais c’est Violet qui passe pour une héroïne aux yeux des autres. A l’occasion d’un exposé, Finch et elle forment un binôme pour mieux découvrir l’Indiana. Entre balades et confidences, les deux adolescents apprennent à s’apprécier avant de ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre.

« Tous nos jours parfaits » est suggéré à ceux qui ont aimé « Nos étoiles contraires ». Donc, forcément, ayant adoré ce roman, je me suis lancée à l’assaut de l’ouvrage de Jennifer Niven. Outre le résumé, la couverture remplie de post-it était plaisante et même si le résumé s’avérait très court, j’ai eu envie de m’embarquer dans cette histoire.

A la lecture des premières pages, je me suis dit que « Tous nos jours parfaits » ne me plairait pas plus que cela finalement. Je préfère quand le lecteur suit un personnage principal et qu’il n’y a pas d’alternance. Et puis cette histoire d’amitié qui va se terminer en histoire d’amour, c’est du déjà-vu. Mais j’ai continué. Et j’ai bien fait de persister. Plus on avance dans le récit, plus celui-ci devient plaisant. Si le personnage de Violet a déjà pu être rencontré dans d’autres romans, Finch sort du lot avec ses différents troubles. Et puis il y a un peu de poésie, une liste d’endroits à visiter, des citations de Virginia Woolf ou de Cesare Pavese qui m’ont laissée songeuse. Plus on arrive vers la fin du livre, plus c’est prenant, moins on a envie de quitter l’univers de Finch et Violet.

Jennifer Niven profite de « Nos jours parfaits » pour mettre également l’accent sur le suicide, souvent encore tabou chez les plus jeunes. A la fin de l’ouvrage, l’auteure explique sa démarche, ce qui l’a amenée à raconter cette histoire et pas une autre. S’ajoutent à ses propos des numéros de téléphone utiles pour les personnes qui rencontrent les mêmes problèmes que les protagonistes. Adultes et adolescents prendront plaisir à lire ce roman. Ne vous laissez pas envahir par la légèreté des premiers chapitres, poursuivez votre lecture et dîtes m’en des nouvelles !

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