La fille qui n’aimait pas les fins

La fille qui n’aimait pas les fins

Maya est ce que l’on appelle une collectionneuse de livres. Pas moins de 334 ouvrages ornent déjà sa chambre. Mais contrairement à la majeure partie des lecteurs, l’adolescente n’apprécie guère les fins. Elle s’arrête avant, dépose un marque-page avec l’intention d’y revenir peut-être un jour. Cette lubie, elle l’a développée depuis la mort tragique de son père dans un accident de voiture. Alors, lorsque la maman de Maya décide de l’inscrire à la bibliothèque de la ville pour réaliser des économies, la jeune fille n’imagine pas un seul instant qu’entre les rayonnages, une rencontre va bouleverser sa vie à jamais…

L’ouvrage de Yaël Hassan et Matt7ieu Radenac m’a interpellée de par son titre. « La fille qui n’aimait pas les fins » a attiré en effet ma curiosité. Et en lisant la 4e de couverture, j’ai tout de suite su que ce livre me plairait. Pourquoi ? Parce que ça parle de livres, d’accord, d’une lectrice, aussi, et de bibliothèque, d’une rencontre mystérieuse… Alors, ni une ni deux, je l’ai acheté ! Bon, j’avoue, cela faisait un moment qu’il était sur « Ma liste de livres à lire », mais je me suis enfin décidée (mieux vaut tard que jamais me direz-vous, mais si je devais acheter tous ceux qui figurent sur cette liste, mon portefeuille en prendrait une claque !) Fin de parenthèse.

« La fille qui n’aimait pas les fins » est classé en roman jeunesse. Ne vous effrayez pas, c’est parce qu’il est très abordable en termes de lecture (mais pas au point d’ennuyer un adulte, croyez-moi). La rencontre « mystérieuse » annoncée dans le résumé n’est pas si énigmatique que cela et l’héroïne pourrait passer pour une jeune fille naïve, c’est à la rigueur le seul point négatif que j’ai pu trouver dans cette histoire. On devine dès les premières pages qui se cache derrière le personnage de Manuelo. Point de suspense donc de ce côté, mais des héros attachants, amoureux des livres, qui évoquent d’ailleurs leurs lectures (Les Trois Mousquetaires, Roméo & Juliette pour ne citer qu’eux) au gré de leurs conversations. Ajoutez à cela une famille recomposée, un amour d’adolescence, une relation longue-distance et une belle leçon de vie et vous obtiendrez « La fille qui n’aimait pas les fins ». Une bien jolie lecture que je vous recommande chaudement, disponible en format poche donc très pratique à glisser dans son sac !

« Un signopaginophile est un collectionneur de marque-pages »

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