
Le petit canard blanc, c’est Na Liu, une auteure chinoise qui décide, à travers une bande dessinée, de raconter son enfance en Chine. En 1976, Da Quin et sa petite soeur vivent à Wuhan. Leur jeunesse est surtout marquée par la mort du président Mao, qui devient une affaire nationale. Tous les Chinois pleurent le grand Timonier et encore plus les parents de Da Quin, qui ont bénéficié de nombreux avantages de la part du gouvernement. Tandis que la sœurette s’en va à l’école, Da Quin apprend la vie auprès de sa mère et raconte aux lecteurs comment est la vie en Chine.
Des enfants pauvres à la loi de l’enfant unique, en passant par les symboles liés à la Nouvelle Année, Na Liu et Andrès Vera Martinez, son mari, offrent un bel album tant du point de vue du contenu que du contenant. En feuilletant la bande dessinée, on a l’impression d’avoir du vieux papier en main, et les dessins s’avèrent magnifiques. Si les petites histoires ne sont pas plus creusées que cela [seul bémol de cette BD], elles donnent tout de même quelques idées sur la Chine d’autrefois.
Enfin quelqu’un qui connaît le Grand Timonier !
Cette BD me fait bien envie si elle peut me permettre d’en apprendre plus sur la Chine…
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