Réparer les vivants

Réparer les vivants

Simon a une passion invétérée pour le surf. Avec ses amis, il n’hésite pas à se lever à l’aube pour surfer sur les plus belles vagues et ce, même si l’eau est fraîche. Seulement ce matin-là, c’est le dernier matin de Simon sur Terre. Après avoir rangé leur équipement, les adolescents prennent la route pour rentrer chez eux. Et puis le conducteur perd le contrôle du véhicule. Simon n’est pas attaché. La violence est telle qu’il ne survivra pas à l’accident. A l’hôpital, une question se pose : « Est-ce que l’adolescent était une personne généreuse ? ». En clair : « Est-ce qu’il ferait don de ses organes ? » Les parents, anéantis par la nouvelle, doivent vite prendre une décision pour pouvoir, peut-être sauver d’autres vies…

« Réparer les vivants » de Maylis de Kerangal n’est pas un roman qu’on lit à la légère. Le sujet est grave : un adolescent qui a toute la vie devant lui décède subitement ; un don d’organes ; dures thématiques à traiter. Et puis à cela, s’ajoute la détresse d’une famille, l’espoir des médecins de sauver d’autres patients.

En plus de nous prendre aux tripes, « Réparer les vivants » nous instruit sur le don d’organes. Chaque année, ce dernier permet de sauver des centaines de vies. Cœur, foie, poumons, nombreux sont les patients en attente d’une greffe, en attente de la mort de quelqu’un pour pouvoir survivre. Maylis de Kerangal nous explique dans un premier temps qui peut donner, et dans quel cas. Puis, elle en vient aux diverses procédures : que se passe-t-il lorsqu’il y a un don qui peut être effectué, comment sont prélevés les organes puis rapatriés, comment maquille-t-on le corps du donneur ; autant de questions qui trouvent des réponses dans cet ouvrage.

Malgré quelques longueurs, un chapitre qui aurait pu être facilement rayé de l’ouvrage et parfois un méli-mélo de personnages qui nous perturbe un peu, ce roman est un bijou, qui fait froid dans le dos, certes, mais qui nous fait prendre conscience des choses de la vie sur lesquelles nous ne réfléchissons peut-être pas assez.

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