
En 1944, en pleine Seconde Guerre Mondiale, des milliers de personnes sont déportés dans des camps de concentration et d’extermination. Parmi eux, Mila, 22 ans, entre à Ravensbrück, sans trop savoir ce qui l’attend encore. La jeune femme essaie de survivre, espérant que la guerre se termine bientôt. Sur place, elle se fait quelques amies. Mais Mila cache aussi un lourd secret : elle est enceinte, et elle n’a aucune idée de comment cela va se passer.
Pour cette rentrée littéraire 2013, Valentine Goby nous livre un roman poignant, qui nous prend littéralement aux tripes avec « Kinderzimmer ». Les camps de la mort sont un sujet qui a déjà été traité maintes fois par les écrivains, mais l’angle qu’a choisi l’auteure, l’horreur qui est démontrée, en fait un roman original. Sur place, on s’attarde sur ces femmes, qui ont été mamans ou vont l’être bientôt, sur la manière dont elles font face à la mort et comment les enfants sont « reçus » et surtout perçus par les nazis. La « Kinderzimmer », ce baraquement à part où l’on essaie de s’occuper des bébés malgré le froid, la faim, la peur qui tiraillent. Après moult recherches, et avec intelligence, Valentine Goby nous fait voir une autre facette de ce cauchemar sanglant. Aucune situation n’est prise avec des pincettes. On s’insurge, on s’effraie, on est dégoûté, et malgré tout, on a un peu d’espoir devant le peu d’humanité qui règne encore à Ravensbrück.
J’aimerais bcp le lire 🙂
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