
Rosie et Penn forment un couple chaleureux et une famille presque comblée avec leurs quatre garçons. Presque. Car, ils rêvent d’avoir une fille. Alors, ils tentent une dernière fois le tout pour le tout, mais au final, c’est un petit Claude qui pointe le bout de son nez. Mais Claude n’est pas comme les autres enfants de la famille ; dès son plus jeune âge, il préfère les robes aux pantalons, ne veut pas couper ses cheveux et aimerait être une princesse. Les parents ne relèvent pas et le laissent d’abord faire. Mais des amis de la famille finissent par se montrer menaçants. Voyant là un véritable danger, la famille déménage à Seattle pour recommencer à zéro avec une nouvelle identité pour Claude, qui devient Poppy.
Après avoir lu son premier roman « Adieu… ou presque ! », je me suis lancée dans le second livre de Laurie Frankel, « Poppy et les métamorphoses ». Les deux histoires n’ont absolument rien à voir l’une avec l’autre et j’imagine même que cette dernière doit être censurée dans certains états des Etats-Unis, puisqu’elle traite de l’identité de genre. Avec Claude, nous découvrons en détails de quoi il s’agit. Bien qu’il y ait quelques longueurs dans le récit, on s’attache à cette famille à la fois soudée et tolérante, et on observe ses décisions, son évolution. Donnant à réfléchir, « Poppy et les métamorphoses » est un récit qui s’inscrit dans l’actualité, qui nous interroge sur ce qu’est la normalité et nous aide à être bienveillant envers les autres.
