Eve et son mari Nate sont enseignants dans un lycée. Il se charge de l’anglais ; elle, des mathématiques. Leur vie est réglée comme du papier à musique, qu’il s’agisse des tâches quotidiennes, de leurs sorties ou de leurs ébats sexuels. Mais l’an dernier, un scandale a éclaboussé l’école : un prof a été licencié, après avoir été soupçonné d’entretenir une liaison avec une élève, répondant au nom d’Addie. Et cette année, l’adolescente est présente dans la classe d’Eve… et dans celle de son mari.

Après « La femme de ménage » et « La Psy » qui cartonnent en librairie (je ne vous apprends rien), voilà que « La prof » vient semer le trouble. J’espère que Freida McFadden n’aura pas l’idée d’attribuer à chaque fois une profession pour son nouveau roman car, à force, ça risque de sonner creux !

Au même titre ses précédents, « La Prof » est un thriller psychologique, qui nous embarque cette fois au sein d’une école, d’un couple même, où les apparences sont trompeuses, et où on ne sait pas qui manipule qui. Moins dosé en suspense que « La femme de ménage », cette nouvelle histoire a pourtant ce qu’il faut de rebondissements. Par ailleurs, l’autrice y parle d’harcèlement dans sa globalité, de sexualité abusive. Il y a certes des clichés, c’est un peu lent au démarrage, mais ça ne perd rien de sa superbe.