Les larmes noires des cigognes

Il y a 20 ans, le capitaine Eric Breuil faisait face à une série de meurtres qui eut pour conséquences l’arrestation de l’assassin mais aussi malheureusement le kidnapping de sa propre fille Charlotte. Charlotte qui, heureusement, fut retrouvée saine et sauve. Aujourd’hui, le passé refait pourtant surface. Au domicile de la jeune femme, sont retrouvées des mains amputées, et puis Charlotte disparaît à nouveau.

Après avoir lu le premier roman de Stéphane Schmucker, « L’ombre du funambule », me voici de retour avec son petit deuxième, baptisé « Les larmes noires des cigognes ». Nous sommes toujours dans le polar, dans le secteur de Strasbourg, et on retrouve les mêmes personnages, enfin une partie, quelques années plus tard. Peut-on alors parler d’une suite ? Je ne sais pas, l’auteur ne l’a pas présenté comme tel, alors je préfère m’abstenir. Encore une fois, le rythme est soutenu et le suspense maintient en haleine le lecteur, tout du long. J’ai malheureusement été moins happée par ce second récit. Pourquoi ? Peut-être parce qu’il y a une double temporalité ou qu’il y a deux intrigues entremêlées ; je penche plutôt pour la deuxième option. Et puis, il y a un aspect conte qui m’a beaucoup moins plu. Quoi qu’il en soit, cela ne gâche en rien la plume de l’écrivain, ni l’histoire en elle-même. Encore une fois, on apprend tout un tas de choses dans divers domaines. Les personnages sont à la fois attachants et complexes et pour ne rien arranger, nos certitudes sont mises à mal à chaque nouveau chapitre. De quoi nous donner du fil à retordre !

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