
Marie Couston est professeur de français dans un lycée catholique de Paris. Mais la nuit, elle troque sa veste et se glisse sous un pseudonyme. Elle devient Eva M. Becker et écrit de la littérature érotique. Ses romans sont d’ailleurs publiés aux éditions Sensuelle. Une vie qui lui convient parfaitement jusqu’au jour où son éditeur décide de lui lancer un défi : celui de se mettre à la dark romance. Sauf que Marie Couston ne veut pas pimenter ses histoires avec des violences conjugales ou sexuelles qu’elle n’approuve pas. Sous l’effet de la colère et de quelques verres d’alcool, elle prend la décision de tuer son personnage, avant de sombrer dans les bras de Morphée. Au petit matin, surprise : Marie n’est plus seule dans l’appartement. Sur le canapé, un homme hyper séduisant est assis. Son nom ? James Cooper, le même que le personnage principal de son livre…
La couverture de « Cucul » ne paie vraiment pas de mine, ce qui est bien dommage, et pourtant, derrière elle se cache une petite pépite en matière de comédie romantique. Ecrite par Camille Emmanuelle, « Cucul » fait en effet la part belle à la romance actuelle et à tous les sous-genres qui en découlent.
Si le récit n’est pas très novateur en soi (un personnage de papier qui prend vie), il a le mérite de nous fait rire et de nous fait réfléchir justement sur nos lectures et sur la manière dont sont construits certains récits. Le roman est ponctué de pensées féministes et de punchlines qui dressent au final une belle satire de la dark romance. A mettre dans toutes les mains, et plus particulièrement dans celles trop jeunes qui se jettent sur ce genre littéraire pas fait pour elles.
