Vivre à l’endroit

Siobhan Dorsé est une femme de l’ombre. Après avoir vécu auprès d’un père chef d’orchestre renommé, elle est encore au second plan, tandis que son mari brille de par sa carrière d’éditeur. Il se trouve qu’elle se verrait bien écrire mais elle le sait, Olivier ne la prendrait pas du tout au sérieux. Alors, elle se met à l’écriture en cachette, parvient à terminer un roman et l’envoie à la maison d’édition Dorsé, celle-là même où son époux travaille. Elle opte pour un pseudonyme, Poppy Dimitriev, histoire d’être lue en toute objectivité. Et contre toute attente, son mari adore, au point de vouloir la publier.

« Vivre à l’endroit » est mon premier roman coup de coeur de l’année 2025. Signé Juliette Allais, ce récit contemporain m’a plu dès le départ avec ce personnage qui rêve d’écrire et qui parvient à démontrer à son mari que oui, elle a du talent. L’histoire est agrémentée d’une correspondance 2.0 entre Olivier Dorsé et Poppy Dimitriev des plus pimentées. A travers elle, Siobhan semble se montrer sous son véritable jour. Il n’y a plus de barrière, plus de tabous ; elle est au bord de l’épanouissement. Cet échange, c’est aussi l’occasion pour elle de découvrir une facette de son mari qu’elle ne connait pas, d’apprendre encore des choses sur lui après bien des années de vie commune.

A la limite du développement personnel, « Vivre à l’endroit » est un mélange de roman dramatique et de littérature feel good, où l’on découvre que les blessures d’enfance ont un impact sur la vie d’adulte. Il est aussi l’occasion de s’interroger sur notre propre place, que ce soit dans le couple, la famille, voire la société. Enfin, le personnage de Siobhan montre qu’il ne faut jamais renoncer à ses rêves, peu importe ce que l’entourage peut vous dire ; l’important est d’avoir confiance en soi.

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