
Dans notre célèbre village gaulois, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Jusqu’à l’arrivée dans les camps voisins d’un curieux personnage, Vicévertus, qui prône la pensée positive diffusée dans l’école dite de « L’Iris blanc ». Celle-ci pourrait bien aider les Romains à récupérer l’ensemble du territoire. Petit imprévu : les Gaulois ne sont pas non plus insensibles à cette philosophie, en particulier la femme du chef, Bonnemine, qui voit là l’occasion de prendre son indépendance.
Je lis depuis toute petite les albums d’Astérix, même si je dois avouer que ces dernières années, mon engouement était moindre. Les idées des albums les plus récents avaient l’air chouettes sur le papier mais ne m’embarquaient pas plus que cela au final ; je pense notamment à « La fille de Vercingétorix ».
« L’iris blanc », la dernière BD en date d’Astérix & Obélix , fait partie des meilleures ventes. Mais avec l’expérience, j’ai appris à me méfier des podiums. Au final, « L’iris blanc » a été une très très belle surprise ! Moi qui m’inquiétais de la touche « développement personnel », j’ai ri à plusieurs reprises des situations cocasses que proposaient Fabcaro et Didier Conrad. Entre les Romains qui n’ont plus peur des Gaulois, Assurancetourix qui fait un concert à guichet complet et les sangliers qui se baladent tranquillement à côté d’Obélix, on aura tout vu ! Et c’est sans compter le nom des nouveaux personnages (Sacerdos ou Macrobiotix pour ne citer qu’eux), les répliques cinglantes (dixit Bonnemine et son altercation avec Abraracourcix : « Tu me négliges comme une vieille outre percée ») et les acronymes employés (connaissiez-vous le « CGV » ? Il s’agit du Char à Grande Vitesse).
Bref, j’ai passé un agréable moment en compagnie des héros d’Uderzo & Goscinny. Puisse Fabcaro continuer à écrire les prochains scénarios !
