Les lapins ne mangent pas de carottes

Hugo Clément est un journaliste que vous avez peut-être connu comme moi via « Le Petit Journal » de Yann Barthès, et qui est aujourd’hui un fervent défenseur de la cause animale. Si j’ai déjà eu l’occasion de zyeuter ses reportages, je n’avais pas encore touché à ses livres. C’est désormais chose faite avec « Les lapins ne mangent pas de carottes ».

Un drôle de titre ? Pas tant que ça, puisque vous l’apprendrez si vous ne le savez pas déjà que contrairement à ce qu’on dit, non, les lapins ne mangent pas de carottes ; ils aiment la salade, le foin. Et si on en est arrivé à cette image-là, c’est tout simplement la faute à Bugs Bunny, mais passons…

Dans cet ouvrage, Hugo Clément démonte un tas de clichés. Quelques exemples :

  • Les personnes véganes : ce n’est ni une lubie, ni quelque chose qui puisse ses origines chez les bobos parisiens ; la pratique existe même depuis des millénaires.
  • Les zoos protègent les espèces menacées : ce n’est pas tout à fait exact. Déjà les zoos sont à l’origine de pillages dans la faune exotique puisqu’ils ont, durant des décennies, capturé des animaux des différents continents. Ensuite, ne nous leurrons pas, c’est une question d’argent. Enfin, à de nombreuses reprises, l’on a déjà pu prouver que les animaux souffrent psychiquement dans leurs enclos, aussi grands puissent-ils être.
  • La chasse sert à réguler : absolument pas et pour donner un sous-exemple, 80% des espèces abattues sont des oiseaux, dont l’écrasante majorité est issue d’élevages pour le simple plaisir de chasser. L’argument n’est donc pas recevable.

Outre ces exemples, il est aussi question des cirques, de l’élevage intensif et surtout du rôle de l’homme dans tout ça. En mettant des images sur les idées, Hugo Clément nous aide à regarder le monde sous un nouvel angle et nous invite à prendre conscience de notre place au sein du règne animal et non au-dessus de ce dernier.

Cette lecture m’a appris de nombreuses choses, a fait la lumière également sur des éléments que je croyais connaître et démontre qu’il y a encore beaucoup de choses à faire pour notre planète et pour ceux qui y vivent.

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