
Emma vit seule avec son fils Quentin dans un petit appartement parisien. Elle est traductrice de profession mais rencontre actuellement des problèmes d’argent. C’est donc tout naturellement qu’elle se fait embaucher par Kiwi, un géant du Web, qui est en train de développer un logiciel révolutionnaire du nom de « Translatix ». Ce dernier permettra, ni plus ni moins de remplacer les traducteurs actuels, à condition d’arriver à traduire toutes les subtilités d’un texte. Emma accepte donc le poste en attendant de pouvoir peut-être un jour réaliser son rêve de devenir écrivain. Quentin quant à lui, a 14 ans et est à fond dans les jeux vidéo.
Je n’en suis pas à mon premier livre de Camille de Peretti et j’apprécie toujours autant la plume de cette autrice. Avec « Les rêveurs définitifs », l’écrivaine nous fait vivoter entre le réel et le virtuel, les rêves et l’intelligence artificielle. Le roman contemporain est très agréable à lire, même si je pense que certains passages auraient pu être creusés davantage. Nous suivons en effet beaucoup plus Emma la mère que Quentin le fils, et la fin de l’histoire arrive un peu trop vite à mon goût. Néanmoins, ce fut une lecture intéressante, actuelle, qui nous interroge sur notre rapport aux nouvelles technologies et aux conséquences qu’elles peuvent avoir sur notre quotidien.
