5 questions à Gwendoline Raisson

Avec plus de 70 livres à son actif, Gwendoline Raisson est une auteure prolifique, tant à destination de la jeunesse que des plus grands. Son roman « Colocs et autres catastrophes » paraîtra le 9 septembre prochain aux éditions Fleurus.

©Gwendoline Raisson

Lorsqu’on lit votre biographie, on apprend qu’avant d’être écrivain, vous avez été notamment championne de France de monoski. Comment passe-t-on du sport à l’écriture ? Mais l’écriture EST un sport ! Elle exige endurance, concentration extrême, entrainements réguliers, assiduité et une grande force de l’esprit pour essuyer les refus d’éditeurs, les doutes, les sentiments d’illégitimité ou les critiques de lecteurs. Beaucoup de joueurs abandonnent avant la ligne d’arrivée. Cela fait d’ailleurs des mois que je suis des séances de kiné pour soigner une inflammation du coude, après avoir écrit comme une forcenée, blessure typique des joueurs de tennis (autrement appelée le « tennis elbaw »). CQFD !

Votre bibliographie regorge d’ouvrages à destination de la jeunesse. Pourquoi écrire pour ce public particulièrement ? C’est par la littérature jeunesse que je suis venue à l’écriture de fiction. Et effectivement, à ce jour, la majorité de mes presque 70 ouvrages publiés s’adresse à la jeunesse. Peut-être parce que je suis devenue mère, restée enfant, ou trop timide pour parler à table à des adultes, allez savoir… Mais je n’écris pas particulièrement pour les enfants, j’ai des choses à dire à tout le monde, de plein de façons différentes. Cela va des albums cartonnés pour bébés à la BD érotique pour adultes (pas la peine de vous précipiter en librairie, le projet est en cours), en passant par le roman ado, la poésie, la série d’animation télé et le théâtre tout public.

Vous avez réalisé deux bandes dessinées sur la parentalité (« Mères anonymes » et « A la recherche du nouveau père« ). Qu’est-ce qui vous a plu dans la bande dessinée ? J’ai trouvé là un mode d’expression percutant, efficace et adapté à ma propension à l’humour. J’aime beaucoup écrire les dialogues, et la BD est pour ça un excellent terrain de jeu. (NB. Ces albums sont en train de devenir une série de films d’animation pour Arte)

Votre nouveau roman, « Coloc & autres catastrophes » paraîtra prochainement aux éditions Fleurus. Est-ce le début de nouveaux écrits destinés au public adolescent ? Ce roman est le deuxième que j’écris à destination des adolescents et jeunes adultes, (le premier s’intitulait « Un été complètement givré », aux éditions Magnard). Et s’il devient un best-seller international, il y en aura d’autres, bien sûr.

La famille semble être un de vos sujets de prédilection. Pourquoi est-ce important pour vous d’en parler ? C’est carrément un sujet d’obsession, oui ! Sans doute parce que je suis moi-même issue d’une large famille follement recomposée, mais aussi parce que le sujet me semble fondamental. La famille est un monde en soi, il s’y joue les plus grandes aventures de l’Humanité : l’amour, la haine, la trahison, la solidarité, l’exil, la transmission, le secret, la violence, la transgression, la tendresse, etc. Franchement, si on a une famille, pas la peine d’aller dans le Far West ou sur Tatooine pour se faire des sensations.

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