
Au printemps 1918, Claude-Emma Debussy perd son père, le célèbre compositeur. A 12 ans, celle qui est surnommée Chouchou décide de reprendre son journal intime et de décortiquer les morceaux du musicien. Entre les partitions et la fin de la guerre, l’adolescente raconte son début d’idylle avec le jeune Marius, son amour pour le piano et ses rêves. Avec une plume empreinte de poésie, Chouchou nous entraîne dans un univers à la fois romantique et mélancolique.
Depuis le temps que j’avais inscrit « La fille de Debussy » de Damien Luce dans ma wishlist… Je l’ai enfin acheté… et j’ai été conquise ! Vous ne pouvez pas savoir à quel point ce petit livre est revigorant ! Il y a tellement de poésie dans les mots qu’on ne peut qu’apprécier la musicalité du roman. L’histoire nous donne envie d’écouter Debussy, d’apprendre à jouer du piano, de reconnaître les notes et d’en savoir davantage sur le personnage de Chouchou, restée dans l’ombre de son père. Claude-Emma n’est pas une fille comme les autres, c’est LA fille de Debussy, Monsieur Debussy. Même s’il s’agit d’une œuvre fictive, on remarque à quel point il peut être dur de porter le nom de quelqu’un de connu. Et puis l’ouvrage est intéressant dans la mesure où nous avons en toile de fond la fin de la première Guerre Mondiale ; un quotidien qui est ici perçu par une toute jeune fille qui ne connait pas encore énormément de choses à la vie.
Et si jamais à la fin de la lecture, vous souhaitez en savoir plus sur l’œuvre de Debussy, piochez donc dans les titres donnés par Chouchou à travers son journal intime et écoutez-les. Personnellement, j’ai un faible pour « Le clair de lune ».