
Il ne m’est jamais venu à l’idée de lire ce roman, jusqu’au jour où j’ai visionné le film « Un heureux événement » (avec Louise Bourgoin en tête d’affiche), dont il était tiré. J’ai tellement apprécié le film que je me suis dit : « il faut que je lise le bouquin » (je sais, c’est rare de se dire ça).
Bon alors, vu le titre (je le rappelle : « Un heureux événement »), le roman d’Eliette Abécassis ne pouvait qu’être joyeux. Eh bien, détrompez-vous ! Barbara et Nicolas tombent fous amoureux l’un de l’autre. La vie leur sourit. Ils aménagent ensemble. Lui, travaille dans l’art, elle est sur le point d’achever sa thèse de philosophie. Et puis vient une envie, un coup de folie, celui de faire un enfant. Pourtant Barbara n’a jamais ressenti jusqu’à présent le besoin d’être mère. La jeune femme raconte sa grossesse, son accouchement, et tous les changements qui s’opèrent. « Désormais ma vie ne m’appartenait plus. Je n’étais plus qu’un creux, un vide, un néant. Désormais, j’étais mère. » Maintenant, Barbara est maman à plein temps. Nicolas prend un travail plus sérieux pour subvenir aux besoins de la famille. Barbara décide d’allaiter, coûte que coûte. Elle ne vit plus que pour sa petite fille Léa, et délaisse totalement son compagnon. Le coup de foudre et l’amour laisseront peu à peu place aux disputes, au déchirement et à la haine.
Alors oui, ce roman va à contre-sens des clichés. Avoir un bébé, ce n’est pas toujours rose. Avoir un bébé peut détruire un couple. Les réflexions menées par Barbara sont bouleversantes et donnent sûrement tout sauf envie de devenir mère. Mais malgré tout on s’attache, on veut comprendre, on veut que la situation change, que le couple redevienne comme avant. On est pris totalement dans le fil de l’histoire, comme dans le film…
Pour terminer cet article, voici la citation qui m’a marquée : « Si l’amour, ce n’est que les caresses du commencement, alors l’amour ne m’intéresse pas. Si l’amour dure l’espace d’un baiser, si l’amour meurt, alors cela ne me concerne pas, si l’amour consiste à tomber amoureux, à vivre quelques mois de bonheur absolu, alors cela ne me dit rien d’aimer. Si l’amour c’est aimer plusieurs fois, plusieurs hommes, plusieurs corps, alors je ne veux plus qu’on m’en parle. Si l’amour c’est sentir son coeur palpiter seulement lorsqu’on croit qu’on va perdre son amour, alors cela ne me suffit pas. Et même si l’amour évolue, je veux croire qu’il existe. Sinon il m’importe peu de vivre. »
J’ai beaucoup aimé ce livre qui soulève un fait réel de la société.
Avoir un enfant n’est pas que magique & rose.
Oui, c’est merveilleux, mais cela est un véritable bouleversement dans la vie d’une femme, d’un homme.
L’équilibre du couple se retrouve ébranlé et il faut trouver un nouvel équilibre, à 3.
J’ai trouvé ce roman très juste.
J’aimerai bien voir le film.
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j’ai bouquin aimé le film, et j’aimerais bien lire le bouquin aussi.
c’est clair que ça donne pas envie d’être mère.
Faut croire que les « mère » ne nous disent pas tout, et nous font croire que tout est toujours beau et rose, parce que dire le contraire serait contre nature, ou ferait d’elle une mauvaise mère.
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J’ai toujours hésité à lire ce livre car il me paraissait trop « fade », sans grand intérêt… Mais grâce au petit passage du livre, je remarque que l’auteure possède une assez belle écriture. Alors pourquoi pas finalement?
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Je ne savais pas que le film était tiré d’un roman d’Eliette Abécassis! J’ai vu le film, un peu déprimant en effet, à l’encontre de ce à quoi on pourrait s’attendre en lisant le titre…
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