Susan Cooper est une romancière britannique à succès, qui vit depuis peu à Paris. Aujourd’hui, elle se rend le temps d’un week-end au Salon du livre de Monaco, ce qui pour elle, fait partie de la routine, d’autant plus qu’elle est censée y recevoir un prix. Sauf qu’une jeune étudiante, Nora, va la contacter via son compte Instagram pour lui demander de l’aide car elle a tué un homme quelques heures auparavant. Alors, d’abord Susan Cooper ne sait pas quoi faire, si elle doit répondre ou pas. Finalement, c’est sa curiosité qui va l’emporter. Normal, quand on est autrice de polars de s’intéresser à ce genre de messages me direz-vous !

« La vie n’est pas un roman de Susan Cooper » n’est pas vraiment un polar et pas vraiment une comédie. Ce n’est pas du cosy mystery non plus à mon sens. C’est un mélange de tout cela à la fois. C’est d’abord une écrivaine qui va tenter d’aider du mieux qu’elle peut une jeune femme qui a été abusée. Mais la vie, ce n’est pas comme dans les livres (d’où le clin d’œil du titre), même si notre chère autrice a écrit une histoire bien proche de celle qui arrive à Nora. Avec ses nombreuses péripéties, l’intrigue devient un véritable récit d’aventure, et bien que Stéphane Carlier, le vrai auteur, soit français, on trouve beaucoup d’humour british à l’intérieur. Voilà un livre qui « glisse tout seul », qui a sa bonne dose de suspense et de drôleries et qui s’avère vraiment original.