Entretien avec Mélissa Bellevigne

Autrice française expatriée au Royaume-Uni, Mélissa Bellevigne écrit depuis qu’elle sait tenir un crayon. Qu’il s’agisse de littérature Young Adult ou d’ouvrages sur la maternité, cette maman de quatre enfants s’avère prolifique. Pour le plus grand bonheur de ses lecteurs.

Vous avez écrit votre premier roman alors que vous étiez encore au lycée, comment est venue cette passion pour l’écriture ? J’ai toujours été plus à l’aise à l’écrit qu’en société. Dès que j’ai su écrire, à six ans environ, je m’y suis donc mise tout naturellement. C’est très vite devenu ma passion, pour déverser tant ma créativité que mes émotions entre les pages de mes cahiers, puis de mes romans. J’ai toujours aimé lire, j’imagine que ça a également alimenté mon désir d’écrire ! Mais c’est principalement pour son côté cathartique que l’écriture, très tôt, m’est devenue indispensable.

Dans certains de vos romans, vous nous embarquez à l’étranger et notamment en Ecosse. Vous êtes-vous même expatriée au Royaume-Uni depuis 2017. Comment en vient-on à quitter la France ? En toute sincérité, je ne me suis jamais sentie chez moi en France. Mon père est italien, je suis née près de Grenoble mais j’ai grandi en Savoie tout en passant mes étés d’enfance dans les Pouilles… et pourtant je ne me sentais à ma place ni en Tarentaise ni dans le Sud de l’Italie. Dès le collège, via mes cours d’anglais, je suis tombée amoureuse de la culture anglo-saxonne. Tout, de l’histoire à la culture en passant par l’architecture victorienne, m’a éblouie. Je n’y avais jamais mis les pieds que je rêvais déjà de vivre un jour en Angleterre. Quand j’ai rencontré mon mari, lui aussi avait eu un coup de cœur pour le pays, ayant fait une partie de ses études au Pays de Galles. Très vite, quand nous nous sommes mis en couple, nous avons fait de l’expatriation un projet sérieux pour le futur. Tout s’est précipité et concrétisé en 2016, quand nous avons entendu parler du Brexit. On avait deux enfants en bas-âge et on s’est dit que c’était probablement le moment ou jamais. Un peu moins d’un an plus tard, on emménageait sur la côte du Kent avec nos garçons de 2 et 4 ans. Sept ans et demi plus tard, nous avons deux garçons de plus et nous n’imaginons pas une seconde revenir en France un jour.

Vous avez écrit des thrillers, des romances mais aussi des livres sur la maternité ; y a-t-il un genre que vous affectionnez plus qu’un autre ? Les histoires un brin dramatiques, sans l’ombre d’un doute ! Pas que je choisisse délibérément d’écrire ça plutôt qu’autre chose, mais force est de constater que c’est dans la mélancolie que je m’épanouis le plus. Les romances dramatiques young adult sont mes textes qui ont apparemment le plus plu à mon lectorat, sûrement parce que ce sont ceux qui pansent encore à ce jour mes blessures les plus intimes.

Quels sont les projets dans les cartons ? Maintenant que le Side A de « Love Never Fails » est en librairie, je trépigne d’impatience à ce que le Side B paraisse à son tour (et c’est prévu pour avril 2025) ! Je rêve d’ailleurs d’offrir à cette duologie deux spin-off dédiés à deux personnages auxquels je tiens énormément, l’un de ces textes ayant déjà été entamé. Mais pour ce qui est de mon tiroir « roman bouclé », j’ai écrit en 2024 une toute autre histoire intitulée « Alter Egos » qui, bien que sa date de publication soit encore parfaitement inconnue, a récemment trouvé sa future place dans une très belle maison d’édition.

Copyright : Mélissa Bellevigne

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