Artiste touche à tout, Julien Aime a su se faire en quelques années une place parmi les écrivains feel-good les plus appréciés par le public français. Rencontre à l’occasion de la parution de son nouveau roman, « Le jeu du bonheur a commencé comme ça », le 13 mars prochain aux éditions Eyrolles.

Jeudi 13 mars, sortira aux éditions Eyrolles votre nouveau roman intitulé « Le jeu du bonheur a commencé comme ça ». Pouvez-vous nous en dire davantage ? C’est l’histoire de trois femmes, trois amies, Marie, Karine et Sarah, qui décident lors d’un weekend d’EVFM (Enterrement de Vie de Femme Mariée) de jouer au jeu de la vérité, de la liberté : celui d’être 100% elles-mêmes, de dire et faire tout ce qu’elles veulent. L’expérience est tellement libératrice qu’à leur retour chez elles, elles poursuivent sur leur lancée : famille, collègues, conjoints, plus personne n’échappe à leurs vérités et volontés trop longtemps tues ! Mais entre rancœurs et révélations explosives, ce jeu pourrait bien bouleverser leurs vies pour toujours. C’est un roman d’amitié, d’amour, de libération, qui fait passer du rire aux larmes et qui je l’espère donnera aux lectrices et lecteurs l’envie de commencer le jeu du bonheur !
Vous êtes très actif sur les réseaux sociaux et n’hésitez pas à vous mettre en scène. Pensez-vous qu’aujourd’hui c’est incontournable pour un auteur d’y être présent ? Pour moi c’est indispensable. Le travail d’écrivain est tellement solitaire que j’ai besoin de ce lien avec mes lectrices et lecteurs, besoin de partager mon quotidien d’auteur, les coulisses de mes romans, mes idées, mes doutes, leur demander leur avis sur un titre, une couverture… Et ce que j’aime par-dessus tout, c’est quand les conversations que nous avons sur les réseaux, se prolongent en rencontres dans les salons ou en librairie. C’est aussi pour ces moments d’échange que j’écris.
On a beaucoup entendu parler de vos derniers romans (cf : Les chats ont 9 vies, Je réveillerai les couleurs du bonheur, Sur mes épaules…), moins de vos premiers parus chez Librinova ou en auto-édition. Avez-vous pour projet de les rééditer ? “Ma vie à t’attendre”, mon dernier roman en auto-édition, a connu un joli succès d’estime auprès des lecteurs et des médias, avec des coups de cœur Radio France Bleu ou La Provence. J’aimerais lui donner une seconde vie, en maison d’édition, je pense que mes héros, Eléonore et Antoine, le méritent. Pour les autres, c’est dans un coin de ma tête.
Avez-vous un rituel en tant qu’écrivain ? Je n’ai pas de rituel mais j’écris tous les jours, une phrase, une page, quel que soit l’endroit, quel que soit le média (mon ordinateur, mon téléphone, un carnet que j’ai toujours sur moi). Pour paraphraser Descartes, j’écris donc je suis. C’est vital pour moi.
Que lisez-vous actuellement ? Je suis dans une période nature et agriculture. Après avoir lu et aimé “Nature humaine” de Serge Joncour, je viens de commencer “Humus” de Gaspard Koenig. Et je lis en parallèle “Pensées pour moi-même” de Marc Aurèle.
Crédits photo : Julien Aime
