Dans le cadre du « Livre à Metz », la Médiathèque Joseph Schaeffer à Bitche a organisé une rencontre avec Franck Courtès, finaliste du prix Marguerite Puhl-Demange. Retour sur un échange intimiste avec un écrivain lumineux.

Avant, il était un grand photographe. Mais ça, c’était avant. Il y a plus de dix ans, Franck Courtès a délaissé la photographie pour s’atteler à l’écriture. Il rédige un premier recueil de nouvelles, genre qu’il affectionne particulièrement, en 2013, sous le titre « Autorisation de pratiquer la course à pied ». Puis, il publie l’année suivante son premier roman, « Toute ressemblance avec le père ». Lors de la rentrée littéraire de 2023, il revient avec un quatrième roman, « A pied d’œuvre » qui concourt pour le prix du Livre à Metz – Marguerite Puhl-Demange. C’est à l’occasion du Festival du Livre à Metz, qui se déroulait du du 19 au 21 avril, que Franck Courtès est venu rencontrer son public à la médiathèque Joseph Schaeffer de Bitche.
La désapprobation de la famille
Dans un cadre intimiste et en compagnie de Christophe Prévost, modérateur, l’écrivain Franck Courtès est revenu sur son parcours, ses galères, son travail d’écriture. « Ce n’est pas difficile d’écrire sur soi, raconte l’auteur, c’est quelque chose de passionnant à entreprendre. Lorsque j’écris, je suis comme sous hypnose ; je ne me rends compte de rien, ni du temps qui passe, jusqu’à ce que mon estomac se manifeste. » S’il a dû troquer une vie confortable pour réaliser son rêve, il a également fait face à la déception au sein même de sa famille. « Je viens de la petite bourgeoisie. La littérature était plutôt bien perçue chez nous, jusqu’à ce qu’il y ait un écrivain dans la famille.«
Le livre sur grand écran
Aujourd’hui, s’il n’a pas décroché le prix du Livre à Metz, Franck Courtès peut se vanter d’une très bonne nouvelle : celle de voir son roman « A pied d’œuvre » être prochainement adapté au cinéma par Valérie Donzelli. Une étape dans sa vie d’écrivain dont il se réjouit, sans pour autant la voir comme une consécration. Rendez-vous très bientôt dans les salles obscures pour découvrir le résultat.

Dès que l’on sort un tant soit peu du « cadre » familial (dit aussi imposé), c’est fou comme on devient vite LE mouton noir de cette même merveilleuse famille…
…et que curieusement, si le dit mouton noir a du succès, il revient en grâce auprès de ses proches (qui l’ont pourtant ostracisé…).
La famille, on la supporte, les amis, on les choisis ^^
Peu importe le noyau du sang, il faut oser vivre ses rêves à soi, pleinement.
Je lui souhaite un succès mérité ^^
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