Grégoire Delacourt revient avec le tome 2 de « La liste de mes envies », soit dix ans après le premier opus ! Jocelyne est toujours millionnaire depuis qu’elle a gagné au loto, un peu moins qu’avant depuis que Jocelyn, son ex, l’a dépouillée. Il ne lui reste plus « que » 15 millions qu’elle a très envie de dépenser, en faisant notamment le bien autour d’elle. Et pour se sentir moins seule dans cette quête, Jocelyne rejoint le groupe des « Gagnants Anonymes » (G.A), parce que c’est toujours mieux quand on peut se sentir comprise.

« La liste de mes envies » avait été un véritable phénomène en librairie au moment de sa sortie, puisqu’il s’était vendu à près d’1,5 millions d’exemplaires et avait été traduit dans plus de 35 langues. Il a été également adapté au théâtre et au cinéma. On ne supposait pas un seul instant qu’un tome 2 verrait le jour et pourtant, nous voici face à Jocelyne pour une seconde fois. Pas une minute d’ennui mais plutôt une bonne dose de rire. Notre chère mercière d’Arras aimerait pouvoir financer des projets d’inconnus qui méritent selon elle de voir le jour. Mais l’argent ne se donne pas comme ça. A côté de cela, il y a toujours les vautours qui essaient de grapiller quelques centaines d’euros. Heureusement, Jocelyne a les pieds sur terre et avec la compagnie des « Gagnants Anonymes », elle se rend bien compte que l’argent ne fait pas le bonheur si on est seule. Riche de son entourage, la gagnante au Loto privilégie les rares moments de lucidité d’avec son père et découvre qu’il est encore possible d’aimer. Une très bonne suite qui ne nécessite pas de se souvenir avec précision du premier volume et c’est très bien comme ça !

« L’argent permet d’acheter bien des choses : une maison, mais pas un foyer. Un lit, mais pas le sommeil. Une montre, mais pas le temps. Un livre, mais pas le savoir. Un spectacle, mais pas la joie, Un emploi, mais pas le respect. Des relations, mais non l’amitié. Un médicament, mais pas la santé. Du sang, mais pas la vie. Le plaisir, mais pas l’amour. Des diplômes, mais pas la culture. Des tranquillisants, mais pas la paix intérieure. Beaucoup de choses, mais pas le bonheur. »