Habemus Bastard

Lucien est un tueur à gages réputé dans le milieu, mais dont la dernière mission a mal tourné. Le neveu de Jean-Pierre Grumbach, le mafieux du coin, en a fait les frais. Pour sa sécurité, Lucien décide de se faire discret de changer d’identité. Le voilà qui devient prêtre dans le village de Saint-Claude. A lui la messe du dimanche, les cours de catéchisme et le confessionnal, lui qui est tout sauf un homme de foi.

« L’être nécessaire » est le premier volume du dyptique « Habemus Bastard » de Sylvain Vallée et Jacky Schwartzmann. Et c’est un volet d’introduction très prometteur, qui aurait très bien pu avoir comme autre titre « L’habit ne fait pas le moine », car là, clairement Lucien habite cette expression. Avec son côté brut de décoffrage, notre homme de mains nous livre des passages bien drôles, que ce soit au moment de sa toute première messe ou de son arrivée au village. Son franc-parler ne laisse pas insensible les plus fidèles de l’Eglise. Si certains y voient là un drôle de loustic, d’autres s’avèrent plutôt enthousiastes à l’idée d’avoir enfin un prêtre aux allures contemporaines. Voilà une bande dessinée polar gonflée d’humour noir, qui dépote au rayon du 9e art !

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