A 38 ans, Anita est à un tournant de sa vie. Sa fille Emma, 18 ans, s’envole du cocon familial pour faire ses études. La maison est triste et vide. Soutenue par ses copines, Anita décide de se prendre en main et de réaliser de vieux rêves, notamment celui de passer enfin son permis moto. Et il semblerait que Lukas, le moniteur, ne la laisse d’ailleurs guère insensible…
Autant « La bibliothèque des coeurs cabossés » m’était littéralement tombé des mains, autant j’ai bien accroché au second roman de Katarina Bivald, « Le jour où Anita envoya tout balader ». L’ouvrage, qui oscille entre la comédie et la romance, embarque le lecteur dans le quotidien d’une nouvelle mère célibataire qui cherche sa voix. Avec un ton qui relève davantage du journal intime, de la confidence, l’auteure prouve qu’il est bien possible de se réinventer une vie quand les enfants quittent le nid. Un récit décalé, qui passe parfaitement bien après une lecture plus sérieuse.
Une réflexion sur “Le jour où Anita envoya tout balader”