Alors qu’elle n’a que 16 ans, Cilka Klein est déportée au camp d’Auschwitz-Birkenau. Mais grâce à son physique, l’adolescente est mise à l’écart des autres prisonnières et devient sous la contrainte « chef de bloc ». A la Libération, elle sera alors condamnée à 15 ans pour des faits de collaboration. Le cauchemar n’est pas terminé et Cilka est envoyée dans un goulag de Vorkuta, au fin fond de la Sibérie. Sur place, grâce au médecin du camp, la voilà qui devient infirmière, à s’occuper des malades dans d’affreuses conditions. Mais même en enfer, il est possible de trouver l’amour.
« Le voyage de Cilka » fait suite au « Tatoueur d’Auschwitz », de la même auteure, à savoir Heather Morris, dans lequel nous découvrons déjà le personnage de Cilka. Le premier volet, vendu à plus de 4 millions d’exemplaires, a fait sensation en librairie, du fait d’être inspiré de l’histoire de Lale Sokolow. Dans ce nouveau récit paru aux éditions Charleston, on découvre que « l’après-Auschwitz » n’est pas forcément rose pour certains prisonniers du camp. Là encore, l’histoire s’inspirerait du vécu de Cecilia Klein. Toujours est-il que le lecteur y suit une femme courageuse, persécutée par les nazis. Mais ce n’est pas tout. Outre les horreurs de la guerre, Heather Morris évoque aussi le consentement, de par les traitements subis par Cilka, les abus et le viol.
Moins prenant que « Le tatoueur d’Auschwitz », « Le voyage de Cilka » reste un ouvrage historique intéressant qui nous emmène dans l’après-guerre, dans d’autres camps tout aussi dangereux que ceux imaginés par la machine SS.
Il a l’air bien ! d’abord, il faut que je lise « Le tatoueur d’Auschwitz » qui fait partie de mes prochains achats 🙂
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