L’homme qui pleure de rire

L’homme qui pleure de rire

Octave Parango est un personnage que nous suivons depuis les années 1990. Le lecteur l’a découvert dans « 99 francs », où il était alors concept-rédacteur dans le domaine de la publicité. Il a ensuite légèrement bifurqué dans la marchandisation de la beauté féminine avec « Au secours pardon », avant de revenir sur le devant de la scène dans « L’homme qui pleure de rire » (c’est en fait l’intitulé de livre blanc avec ce smiley mort de rire). Dans ce nouveau roman, Octave est chroniqueur humoriste sur France Publique. Une grande station de radio sur laquelle il fait ses dernières heures car, encore une fois, Octave a merdé. Dans tous les sens du terme.

Derrière Octave Parango, se cache Frédéric Beigbeder. Tour à tour écrivain, critique littéraire, éditeur, l’homme de 55 ans (oui, déjà) nous divertit comme au premier jour, avec un franc-parler et un langage bien à lui. Dès le début de son ouvrage, il relate son éviction de France Inter en novembre 2018, sorte de vengeance et de satire en même temps sur l’univers du journalisme. Alors, par curiosité, après avoir lu ce passage, j’ai trouvé ce sabordage en direct sur Youtube. Je ne vous mets pas de lien et vous laisse chercher par vous-même, au cas où la vidéo serait supprimée. Octave Parango relate ce fait en premier lieu, puis revient sur les heures précédant le drame. Alcool, séduction, drogue, tournée des bars et des boîtes de nuit, il n’est pas étonnant que le chroniqueur n’était pas prêt lors de la matinale. En même temps, aimait-il vraiment ce job ? Ses collègues animateurs ? On en doute grandement. Octave est complètement largué et ne supporte plus les dérives de notre société de divertissement. Son livre contient de merveilleuses réflexions sur le sujet.

Si le personnage vous agace dès le départ, ne lisez pas ce livre. Mais si comme moi, malgré tout, vous le trouvez sympathique et adorez sa plume, ouvrez-le très très vite !

2 réflexions sur “L’homme qui pleure de rire

    1. Je te conseille de commencer par 99 francs, car c’est le même personnage qui est repris dans ce roman (Octave Parango pour ne pas dire Beigbeder lui-même). Quant au style, disons que je ne pourrais pas te citer d’écrivain « dans le même genre ».

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