femme face à la mer

La plage de la mariée

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La plage de la mariée

A 30 ans, la vie de Zoé bascule. La jeune Niçoise apprend que ses parents ont eu un grave accident de moto. Son père est décédé sur le coup. Sa mère, blessée, lui apprend sur son lit de mort que l’homme qui l’a élevée n’est pas son père. Elle lui donne pour unique indice « La plage de la mariée » avant de s’éteindre. Après moult discussions avec ses meilleurs amis, Zoé fait ses valises pour la Bretagne afin de mener l’enquête. Sur place, elle se fait embaucher à la Cupcakerie, un salon de thé à l’américaine, et rencontre Nicolas, un touriste qui attire son attention.

Un grand merci aux éditions Charleston tout d’abord pour cette fabuleuse lecture ! C’est le premier roman de Clarisse Sabard que je lis, et je peux vous dire que je n’ai pas été déçue. D’ailleurs, je pense que je ne vais pas trop tarder à lire « Les lettres de Rose » que l’on m’a offert.

« La plage de la mariée » m’a séduit dès les premières lignes, avec une légende, que je me permets de vous citer ici et qui vous mettra, je l’espère, l’eau à la bouche : « La légende raconte que, par une nuit de 1851, une jeune mariée du village de Saoz perdit brusquement la tête. Prise de folie, elle sortie comme une furie de la maison en granit de son époux, traversa la lande froide et brumeuse sans ralentir le rythme de sa course folle, comme si elle avait à ses trousses le diable en personne. Autour d’elle, plus rien n’existait : ni le vent qui s’était levé et s’engouffrait sous sa chemise de nuit d’une blancheur immaculée, ni la peur de l’Ankou qui, à en croire les superstitions locales, passait à bord d’une charrette afin de recueillir les âmes des défunts. Tandis que d’épais nuages s’efforçaient, à tour de rôle, d’obscurcir la lune pleine et ronde, la jeune femme courait encore et toujours, ses pieds nus foulant la terre humide et les herbes folles. Elle arriva sur le plateau qui surplombait la plage la plus inaccessible du village, celle où, disait-on, les habitants de Saoz avaient caché un trésor lorsque les Anglais avaient tenté, des siècles plus tôt, d’envahir la côte. Elle ne sut pas s’arrêter à temps. Personne ne put dire si elle reprit ses esprits alors qu’elle effectuait son saut de l’ange vers la mort. On retrouva le cadavre de la jeune mariée le lendemain matin, sur la plage, le corps déchiré d’avoir rebondi sur les roches acérées. Le mari, quant à lui, était pendu dans leur chambre nuptiale… »

Je vous la fais courte : j’ai dévoré les 550 et quelques pages en un après-midi ! Je me suis laissée séduire par Zoé, un peu perdue dans sa vie, par son caractère et surtout sa ténacité qui est mise à rude épreuve tout au long du récit. Car la jeune femme a beau trouver des pistes, toutes les personnes qu’elle rencontre ou presque  lui ferment la porte. Mais Zoé n’a pas dit son dernier mot. Aidée de sa patronne, de Nicolas, son probable et futur amoureux, et de sa nouvelle copine de 12 ans, elle va remonter le cours de l’histoire. Une belle histoire alimentée de délicieuses pâtisseries américaines et ornée d’un sublime paysage breton.

4 réflexions sur “La plage de la mariée

  1. Comme toi je l’ai dévoré en deux jours. J’ai beaucoup aimé cette recherche vers la partie de sa vie méconnue ainsi que la présence très forte et aux moments clés de tous ses amis.

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