Depuis un accident de voiture qui a coûté la vie à sa mère, Samuel s’est muré dans le silence. Désemparés, son père et son frère décident de l’envoyer à Rio de Janeiro, où il participera à un projet social. Sur place, l’adolescent doit avec d’autres jeunes de son âge, re-végétaliser une favela. Durant deux mois, Samuel est hébergé chez Hélio, un ami de son grand-père. Il y a aussi Céu, une jeune fille plutôt jolie, qui ne le laisse pas indifférent. Mais l’adolescent n’avait aucune envie de quitter son domicile et encore moins de fréquenter du monde. Bien décidé à ne pas parler, Samuel va pourtant faire des progrès. D’abord à l’écrit, puis à l’oral.
« Le ciel est la limite » est le premier roman d’Anne Lanoë. L’auteure traite un sujet sensible : la perte d’un être cher. Peu importe l’âge que nous avons, perdre une maman, c’est tout perdre d’un coup. C’est le monde qui s’écroule. Difficile d’en sortir indemne. Certains n’arrivent pas à faire le deuil, d’autres comme Samuel deviennent muets, se sentent coupables à 100%, pensent que s’ils avaient agi autrement, tout serait différent. Pour améliorer l’ambiance, Anne Lanoë nous embarque pour une destination paradisiaque : le Brésil. Terre haute en couleurs, où la richesse fréquente de très près la pauvreté, où les plus belles plages se situent non loin des favelas. Entre correspondances et récit, l’écrivaine mène parfaitement son histoire et on ne voit pas le temps passer. On se dit que derrière la dureté des traits de Samuel se cache un jeune homme sensible qui pense avoir tout perdu. Heureusement, l’amour des siens, et l’amour tout court sont bien là pour redonner un nouveau souffle à sa vie. Merci aux éditions Fleurus pour cette agréable lecture !
Merci pour la découverte. Ce livre pourrait me plaire…
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C’est un roman jeunesse ? La couverture est superbe en tout cas.
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Oui enfin ados je dirai… mais franchement ça passe tout seul ;-)et je suis d’accord, la couverture est très très belle !
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