
En ex-Yougoslavie, Kazik et sa femme se souviennent de l’horreur d’Auschwitz. L’arrivée au camp, la sélection sur le quai, la nourriture, le froid, « les douches » et surtout la mort, tout leur revient à l’esprit. Ces femmes et ces enfants qui vont être gazés, ces familles tziganes épargnées pour peu de temps et cet instinct de survie qui les alimente tous.
Pour réaliser la bande dessinée intitulée « Auschwitz », Pascal Croci, l’auteur-illustrateur, s’est inspiré directement de témoignages de survivants. A travers leurs histoires, il raconte le quotidien du camp d’Auschwitz-Birkenau, la façon dont sont traités les prisonniers, l’apologie du nazisme et la solution finale en général. Cette BD se veut avant tout pédagogique. A travers un dessin sublime mais teinté d’horreur, Pascal Croci souhaite que le lecteur n’oublie jamais ce qu’il s’est passé et souligne qu’aujourd’hui encore des gens continuent de tuer de sang froid à travers le monde.
Cette bande dessinée que j’avais maintes fois entre les mains n’a été ouverte que très récemment. Ce qui m’y a poussée, c’est le visionnage du film « Les héritiers » de Marie-Castille Mention-Schaar, dans lequel une classe de seconde participe au concours national d’Histoire. La bande dessinée fait partie des documents traités par les lycéens, en vue de répondre au sujet suivant : « Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi. » Interpellée par ce film, je n’ai donc pas tardé à prendre « Auschwitz » en main, pour découvrir l’ouvrage de plus près. Ayant par ailleurs l’intention de visiter le camp d’ici la fin de l’année, il me semblait opportun de la lire rapidement. Les illustrations sont terrifiantes et démontrent toute l’horreur qu’ont pu subir des milliers d’innocents durant plusieurs années. Une BD historique incontournable.
J’ai beaucoup aimé cette bande dessiné. Bravo pour ton article.
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Merci beaucoup 🙂
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J’ai vu les Héritiers et j’ai beaucoup aimé. En revanche je ne connais pas du tout cette BD, merci pour la découverte !
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