Diane avait tout pour être heureuse. Une belle vie, une famille attachante, et un matin, le bonheur s’est envolé. Son mari et sa petite fille décèdent brutalement dans un accident de voiture. Pour Diane, la vie est désormais fichue, le retour à un quotidien « normal », impossible. Le temps s’est arrêté. Elle n’a plus la tête à travailler, plus le cœur à fêter depuis que les êtres auxquels elle tenait le plus sont partis à tout jamais. Même son meilleur ami n’arrive pas à lui redonner le sourire. Sur un coup de tête, la jeune femme décide de s’exiler en Irlande, un pays qu’elle avait toujours rêvé de visiter en compagnie de son époux. Elle choisit au pif une petite bourgade pour être sûre d’être tranquille. Là-bas, elle espère pouvoir faire le point sur elle-même et peut-être se donner une nouvelle chance.
Agnès Martin-Lugand a envoyé à maintes reprises son script à plusieurs maisons d’édition lorsqu’elle acheva son histoire. Personne n’a donné suite. Loin de se décourager, l’auteure a alors eu recours à l’auto-publication. Les nombreuses critiques positives des lecteurs finissent par attirer l’œil des éditeurs. Et c’est le gros lot. « Les gens heureux lisent et boivent du café » devient un best-seller, figure au top des ventes pendant plusieurs semaines d’affilées.
Je me méfie toujours de l’engouement autour de ces histoires qui séduisent autant de lecteurs. Le titre m’attirait mais je me suis dit que je le lirai « à l’occasion ». Et l’occasion a fini par se présenter. Je me suis tout de suite plongée dans le récit. Le roman a beau être ordinaire, j’ai été happée par la vie de Diane, par cet exil dans les plaines verdoyantes, par ces personnages qui ont tous leur caractère, et j’ai très vite compris pourquoi autant de lecteurs ont apprécié cette histoire. Ce roman est un hymne à l’espoir tout simplement et comme le dit ce cher Marc Levy : « L’espoir meurt en dernier ». Certains trouveront sans doute ce roman banal et l’écriture sans grand intérêt. Pour ma part, j’ai toujours préféré les paroles sincères et les phrases courtes aux longues descriptions alambiquées qui ne mènent nulle part. Heureusement que l’écrivaine a eu recours à l’auto-édition pour se faire connaître. Amoureux de la littérature, nous serions passés à côté d’une pépite…
Je crois bien qu’il est dans ma liseuse celui-là. Il faudra que je le lise car le résumé que tu en fais est alléchant. Et puis de temps en temps, un livre pas compliqué c’est bien aussi 😉
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J’ai beaucoup aimé également, c’est un livre qui m’a touchée et vos mots le décrivent parfaitement : un « hymne à l’espoir » extraordinaire.
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Dans mon avis je coupe le roman en deux. La première partie que je trouve très juste, merveilleusement décrite et la seconde que j’ai trouvé bâclée et grossière. C’est dommage !
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J’ai été touchée par ce roman, qui est banal pour certains. Je n’ai pas d’explication à l’émotion que j’ai ressentie, mais il est rare qu’un livre me fasse cet effet. Très beau roman
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