La vague

un homme levant le poing face à un public
La vague

« La vague » est un roman de Todd Strasser, basé sur une histoire vraie. Une histoire qui s’est déroulée dans un lycée américain, durant un cours d’histoire, à la fin des années 1960. Alors qu’ils étudient la seconde guerre mondiale et visionnent des images de la Shoah, les élèves s’interrogent sur le peuple allemand et le nazisme. Pourquoi personne n’a dénoncé à l’époque l’horreur des camps de concentration ? Pour tenter de leur répondre, le professeur va tenter une expérience totalement inédite : il va appliquer dans sa classe au fur et à mesure des semaines des principes du nazisme. Contre toute attente, l’expérience en question va fonctionner mieux que prévu…

« La vague » est un best-seller, un roman incontournable, que j’ai enfin eu l’occasion de lire et que j’ai trouvé presque trop court. En effet, l’expérience est assez vite résumée. On aurait aimé avoir plus de détails, qu’elle soit davantage approfondie. Peut-être l’est-elle dans le film tiré de l’ouvrage, que je regarderai probablement un de ces jours.  Bref, pour en revenir au livre, l’histoire est néanmoins assez effrayante. En à peine quelques heures, le professeur a droit à des élèves dociles et est complètement dépassé par le cours des événements. Tout s’enchaîne très vite pour pouvoir rapidement tirer des leçons. Plus qu’une œuvre de fiction, ce livre nous fait réfléchir, et serait, d’après la 4e de couverture, employé comme manuel d’histoire en Allemagne.

5 réflexions sur “La vague

  1. Je ne savais pas qu’il y avait un livre. J’ai justement vu le film il y a une dizaine de jours.
    Le film allemand se passe en Allemagne… Effectivement, c’est juste terrifiant. Durant le film, on se répétait : mais ce n’est pas possible, cela ne peut pas déraper en qq jours, ils ont accéléré l’histoire.
    Il y avait un documentaire sur l’histoire originale… celui d’un prof américain dans les années 60-70 qui explique son expérience. Effectivement, cela s’est déroulé sur plusieurs jours. Le film est beaucoup plus dramatique, mais en pratique, il reconnait que c’est allé très vite… et que même lui, en tant que « dictateur », avait pris du plaisir à avoir le pouvoir, le plein pouvoir : terrifiant !

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